Les bosses du 13 sont une manifestation cycliste de masse qui a lieu dans les Bouche du Rhône, comme son nom le laisse supposer. Ce n’est pas une course, mais bien une manifestation, un rassemblement de cyclistes. En effet, il s’agit d’un moment de convivialité et d’amusement bien plus qu’une compétition pour connaître le meilleur… Cela en fait un rendez-vous important pour tous les fans de cycle et n’importe qui peut s’inscrire et participer tant qu’il s’agit d’une personne majeur au jour de l’épreuve et qui est déclarée médicalement apte au cyclisme sportif. En effet, les bosses demandent un effort important pour parvenir à les terminer.
Le parcours des bosses du 13
Les basses du 13, ou aussi les bosses de Provence, se déclinent en 3 parcours différentes. Que l’on soit un amateur ou un semi-pro, il y a un parcours qui convient à tous. C’est ainsi que les organisateurs ont découpé le parcours en un petit, un moyen et un grand qui font respectivement 93 km, 130 km et 164 km.
Evidemment, quelle que soit la piste suivie, vous en aurez pour votre argent puisque les ascensions réputées de la région sont toujours prévues. On parle des cols de la Gineste, du Grand Caunet, de l’Ange si vous optez pour le moyen ou le grand parcours. Pour le petit parcours, vous passerez par la Sainte Baume et son escalade.
Des montées, mais aussi des descentes
Comme son nom l’indique, les bosses du 13 vont vous faire monter et descendre tout au long du parcours. Pas de quoi vous inquiétez, ce n’est pas de la haute montagne. Ce sont plutôt des collines et des vallons comme on peut en trouver aux alentours de la cité phocéenne… Mais, il n’en reste pas moins que ça demande pas mal d’effort aux jambes et au corps. C’est pourquoi, il est important de bien s’entraîner.
Ca monte
Les montées ne sont pas très pentues, on tourne en général autour des 3 à 4 % de déclivité, mais c’est suffisant pour épuiser un homme à force. C’est pourquoi, pour les passer de manière optimale, vous devez travailler la force brute pour avoir de meilleures performances. Le parcours est tel qu’il vous sera impossible de faire usage de la force de façon continue sur tout le parcours, mais vous devez pouvoir en développer pendant environ 15 minutes pour passer chaque ascension avec brio.
S’entraîner à cela est simple. Il suffit de travailler la force lors de vos sorties par morceau de 5 minutes, et d’espacer le tout avec des moments de repos et de récupération. Vous en aurez également sur le parcours. Et oui… Dans les bosses du 13, il y a plusieurs montées et vous devrez pouvoir recharger vos batteries entre chaque ascension. Vous devez donc être capable de les passer en force suffisamment longtemps
Ca descend
Pour Pouvoir récupérer, rien de tel qu’une descente. Or, il s’agit peut-être de la plus grossière erreur que vous pourriez faire. Etant assez physique, l’épreuve cyclosportive vous demande de vous concentrer à tous les instants. Et, les descentes ne font pas exception. Il est important de bien les travailler si vous voulez vous épargner de la peine avant la prochaine montée. D’ailleurs, certaines descentes du parcours sont assez techniques et vous demanderont de la concentration.
La descente est toujours une épreuve de précision, pour prendre le virage correctement et en ressortir avec assez de vitesse. C’est là que vous pourrez gagner quelques précieuses minutes sur votre chrono final. A titre d’exemple, vous pouvez compter 5 à 6 bonnes descentes sur le petit parcours, qui sont autant d’occasions de donner le meilleur de vous-mêmes.
En effet, tout comme il y a de bons et de mauvais grimpeurs, il y a de bons et mauvais descendeurs. Cet exercice pourrait vous faire perdre facilement 8 à 10 minutes sur le résultat final. Ce dernier, même si ce n’est pas une course, compte quand même dans ses expériences. Et un bon chrono, ça fait toujours plaisir ! Le mieux, est de se trouver un bon groupe et de le tenir afin de profiter et de pouvoir aller plus vite.
Et puis, il y a les plats
Les plats, ces moments de transition, sont le meilleur moyen pour vous de vous reposer. Si vous avez pu accrocher un bon groupe en descente, vous aurez là l’occasion de gagner de l’énergie et du temps. Parce que le groupe roule plus vite et que vous pouvez rester dans les roues pour vous faire tirer. Là, toute la stratégie commence. Si le groupe auquel vous vous accrochez est meilleur, il vous faudra sans doute donner plus d’efforts pour y rester sans vous faire distancer. Mais, vous vous fatiguerez plus vite. Si le groupe auquel vous vous accrochez à un moins bon niveau que le vôtre (vous le rattrapez, par exemple), vous risquez de perdre en chrono ou alors de vous retrouver dans la position du gars qui tire le groupe et qui s’épuise. Tout est dans vos mains.
L’erreur à ne pas faire aux bosses du 13
L’erreur qu’il ne faut probablement pas faire avec les bosses du 13, c’est de trop s’entraîner. Que ce soit trop dur ou pendant trop longtemps. L’épreuve est physique et nécessite que votre corps soit à 100 % au départ. Si vous arrivez en méforme ou fatigué, il est probable que vous ayez des difficultés à terminer.
Dans les bosses du 13, encore une fois et comme son nom l’indique, il y a de nombreuses bosses. Ce sont des parcours, même le petit parcours, qui sont fatigants et exigeants. Ceux qui réussiront les bosses du 13 seront les cyclistes les plus frais.
Le mieux pour arriver au top est de vous entraîner régulièrement sur le fonds. Mais, une semaine avant l’épreuve, le repos est de mise et l’entraînement est à diminuer. Mais un bon truc est de s’entraîner une petite heure la veille pour décrasser le corps et le préparer mentalement au lendemain. Dernier conseil, l’alimentation jouera (comme toujours) un rôle clé !